The Truth About Sarkozy: Parts 6, 7, and 8

Sarkozy remet en question le principe de laïcité: faux

Ce fut l'une des différences qu'il prit plaisir à faire entendre pendant le quinquennat. Alors que Jacques Chirac ne voulait pas d'une réforme de la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l'Etat, Nicolas Sarkozy plaidait pour un toilettage. «Je suis assez fasciné de voir qu'alors qu'on change la Constitution tous les ans une école de pensée vient nous dire que la loi de 1905 ne devrait être changée en rien», indiquait-il en 2005, en publiant La République, les religions, l'espérance. Il expliquait que, entre la France catholique du début du XXe siècle et celle, multiple, avec une forte présence musulmane, du début du XXIe siècle, les différences justifiaient des adaptations législatives. Il voulait autoriser les pouvoirs publics à participer à la construction de certains édifices religieux et à contribuer à la formation des curés, des rabbins ou des imams. Le candidat a profité de la campagne pour se ranger dans cette «école de pensée» qu'il moquait jusqu'alors: il renonce à modifier la loi, parce que «c'est un sujet sur lequel on ne peut avancer sans consensus».

Sarkozy is calling the principle of secularism back into question: FALSE

It was one of the disagreements he took pleasure in voicing during the five-year term [as Minister of the Interior]. While Chirac wanted no reform of the 1905 law on the separation of Church and State, Nicolas Sarkozy was making the case for change. "I'm quite fascinated to see that when one changes the Constitution, every year a school of thought comes to tell us that the 1905 law should not be changed in any respect," he said in 2005, in publishing his Republic, Religions, and Hope. He explained that the differences between the Catholic France of the beginning of the 20th century and the diverse France (with a strong Muslim presence) of the beginning of the 21st century justified legislative adaptations. He wanted to authorize public authorities to participate in the construction of certain religious edifices and to contribute to the formation of priests, rabbis, and imams. But the candidate has taken advantage of the campaign to place himself in the "school of thought" he had been mocking up to now: he does not wish to modify the law, because "it is a subject on which we cannot advance without consensus."

Sarkozy a changé: vrai

Le 14 janvier 2007, lors du discours fondateur de sa campagne, il l'a dit à une quinzaine de reprises. Et, au-delà de la nécessaire opération de cosmétique effectuée à cet instant décisif, c'est vrai! Sur deux points. Incontestablement, le candidat a évolué idéologiquement: l'homme politique de droite est entré dans la peau du candidat à Nîmes, en mai 2006. Peu à peu, grâce, notamment, à l'aide d'Henri Guaino, il a construit une nouvelle relation personnelle avec la République. Cela l'a conduit à abandonner certaines positions passées, comme la discrimination positive, dont il a gardé l'expression mais pas le contenu.

L'homme s'est également transformé; c'est une mue que connaissent en campagne tous les candidats qui ont une chance d'être élus à la fonction suprême. Longtemps, il s'est amusé à faire de la politique. «Aujourd'hui, il n'a plus la politique joyeuse. Il se sera mis dans la peau de celui qui est candidat par devoir plus que par ambition», observe un ami.

Sarkozy has changed: TRUE

On January 14, 2007, during the opening speech of his campaign, Sarkozy said so [i.e., that he's changed] around fifteen times. And beyond the necessary cosmetic surgery performed during that decisive moment, it's true! The candidate has undeniably evolved ideologically: the rightist politician has placed himself in the skin of the candidate at Nimes, in May of 2006. Little by little, thanks notably to the help of Henri Guaino, he has constructed a new personal relationship with the Republic. This has led him to abandon certain old positions such as affirmative action, from which he has kept the rhetoric but not the content.

The man has transformed himself as well; it is a rebirth recognized by all the candidates with a chance to be elected to the highest office. For a long time, Sarkozy had fun playing politics. "Today, he is no longer into joyful politicking. He has put himself in the role of a candidate more out of duty than ambition," observes a friend.

Sarkozy aime l'argent: vrai

Il ne s'en cache pas, au contraire. Pour le candidat de l'UMP, l'argent n'est pas sale, il doit être le signe de la réussite sociale. «Travailler plus pour gagner plus» a été l'un de ses slogans fétiches avant le premier tour. Lui-même n'a jamais négligé les questions pécuniaires. Parce qu'il peut être épaté par ceux qui «pèsent plusieurs millions d'euros», il a fait en sorte d'avoir des revenus qui le mettent à l'abri de toutes contingences matérielles. L'Express a révélé, dans son numéro du 12 avril, qu'il avait déclaré, en 2004, 124 960 euros de revenu imposable net après abattements.

Sarkozy loves money: TRUE

To the contrary, he doesn't hide this fact. For the UMP candidate, money is not dirty; it is a sign of social success. "Work more to earn more" was one of his favorite slogans before the first round of voting. Sarkozy himself has never neglected financial issues. Because he can be impressed by those who "weigh several million euros," he has managed things so as to have enough income to shelter him from all material contingencies. L'Express revealed, in its April 12 issue, that in 2004 Sarkozy had declared 124,960 euros of income after deductions.


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